Traduction, adaptation et sous-titrage

De plus en plus répandue dans les réhabilitations muséographiques, le multilinguisme nécessite la mise en œuvre d’un savoir-faire maîtrisé. Nous faisons réaliser les prestations de traduction par un ensemble de traducteurs professionnels avec lesquels nous collaborons régulièrement sur l’ensemble de nos productions. Ils sont confirmés et habitués à travailler sur des productions documentaires et culturelles.

Le processus est ainsi le suivant :

  • traduction : un binôme est affecté à chaque combinaison linguistique afin de favoriser le travail en équipe, indispensable au perfectionnement. Cette organisation permet en outre d’apporter une réponse immédiate aux absences imprévues, aux urgences ainsi qu’aux surcroîts d’activité.
  • relecture : elle est confiée à un des deux chefs d’équipe, chargé d’homogénéiser les travaux pour un même client et de vérifier la qualité de la traduction.
  • validation : la traduction est soumise au client, annotée si nécessaire pour expliquer certains choix.
  • retour de validation : l’occasion pour les chefs d’équipe d’échanger avec le client et de mettre les glossaires à jour. Les éventuelles modifications sont intégrées par les traducteurs ayant travaillé sur le projet.

Pour le sous-titrage des productions, il se déroule ainsi :

  •  relevé de dialogue : c’est la retranscription de l’intégralité des dialogues originaux en intégrant des time-codes à intervalles réguliers ainsi que les noms et fonctions des intervenants
  • détection : découpage des dialogues originaux en autant de sous-titres que le débit et le rythme du programme le permettent. Les différents logiciels de sous-titrage en exploitation aujourd’hui ont automatisé la fonction d’intégration des time-codes d’entrée et de sortie. C’est la saisie de ces time-codes qui rendra les sous-titres synchrones avec le dialogue original.
  • traduction/adaptation : le traducteur adapte le dialogue original dans sa langue maternelle. Les sous-titres doivent répondre à plusieurs contraintes techniques.
  • simulation : un deuxième traducteur, toujours de langue maternelle, va vérifier le programme en présence de l’auteur des sous-titres. Les logiciels de sous-titrage en exploitation aujourd’hui permettent une simulation en temps réel, les sous-titres s’affichant au fur et à mesure des dialogues. Le simulateur doit éviter de tomber dans le piège de la retraduction pure et simple par goût personnel et respecter le travail fait par son collègue.